le jeudi 6 mars 2014, par un très beau jour de printemps dans la vallée du Haut-Bréda à pinsot :
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bonjour à tous.
Merci tous d’être avec nous aujourd’hui, pour accompagner Hubert qui va à présent rejoindre Suzanne partie il y a moins d’un an.
Je sais que de nombreuses personnes n’ayant pas pu venir sont avec nous par la pensée.
Papa ton cœur s’est arrêté ce dimanche 2 mars, tu t’es endormi paisiblement chez toi dans ton fauteuil.
Te voilà dans cette salle – la salle des fêtes de pinsot, NDLR – où tu as si souvent dansé et fait la fête.
Humberto, tu étais très connu.
Tu es ma carte de visite, quand les gens ne me connaissent pas (j’y travail), il suffit de dire que je suis ton fils et très souvent leurs visages s’illuminent et alors ils me disent: « à le fils de Stradiotte » (entre nous je préfère Stradiotto).
Tu était surnommé aussi « le grand ». Sans aucun doute ça t’allait bien avec tes 1m92, ta pointure en 47, tes grandes paluches et ta voix imposante.
Costaud tu l’étais : ton métier dans les tunnels, et, à Pinsot le bois, le jardin, les coups de mains aux autres, jamais je ne t’égalerai à ce niveau, tu es resté solide très longtemps.
Je suis fier d’utiliser la galerie du Sapotier, dans mon métier, chantier auquel tu as participé.
Tu as creusé, moi je turbine.
Tu étais un sacré ramasseur : myrtilles, champignons, genépi… te faisaient courir bois et montagnes.
Tu me manquais pas d’en offrir d’ailleurs.
Ces derniers temps tu aimais donner un coup de main au Moulin à huile du village avec l’équipe, tissant encore de beaux liens d’amitiés.
Je tiens à vous lire ces lignes qui m’ont touché, reçu de quelqu’un que j’apprécie beaucoup :
» Cet homme si rustre, avait un cœur tendre comme la rosé. Il parlait peu, mais son regard était un vrai livre ouvert. C’est dans ce regard que nous avions compris à quel point il vous aimait. Ses petits enfants étaient sa plus grande fierté…
Fier comme un italien, il l’était, mais dans le sens affectif du terme. C’était un homme droit, qui, à travers vous, avait bien réussi sa vie. Il part maintenant rejoindre celle qui a beaucoup compté pour lui. Nous avons tous compris que sa fin s’était programmée au départ de Suzanne. Malgré tous vos efforts, son cœur était bien seul. »
Merci à cette personne.
Je n’ai pas résumé toute sa vie, mais il fallait que je finisse par ces mots :
» Hubert, tu étais le roi de la polenta, tu en faisais dans de nombreuses manifestations et notamment au Chalet de l’Oule avec le comité des fêtes (quelle aventure ! quelle époque ! )
Tu nous as fait la dernière l’été dernier pour notre fête de famille, elle va nous manquer, tu vas nous manquer. Je termine donc avec un clin d’œil musical sur lequel je vous invite à sourire.
au revoir PAPA
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